l’ostéopathe D.O Amélie Lair offre à ses patients des séances ostéopathiques en cabinet, à domicile et en entreprise.
Mémoire de fin d'études
Voici la conclusion de mon mémoire sur "Les effets d'un traitement ostéopathique sur l'obstruction du canal lacrymo-nasal chez le nourrisson". L’objectif de ce mémoire était de rassembler les différentes études ostéopathiques réalisées concernant l’obstruction du canal lacrymo-nasal chez le nourrisson afin de connaitre les effets d’une prise en charge ostéopathique sur cette pathologie. Il s’agissait également d’évaluer la présence d’une dysfonction précise engendrant les différents symptômes : larmoiement, sécrétions muco-purulentes ou croûtes sur le bord des paupières, et donc de voir si un protocole de traitement pourrait être mis en place. La dacryosténose touche jusqu’à 20% des nourrissons, ce qui représente, il me semble, une population assez importante pour se pencher sur le sujet et essayer de soulager leurs petits yeux. Bien entendu, les pathologies du canal lacrymo-nasal dues à une agénésie ou une malformation osseuse, par exemple, ne relèvent pas de notre compétence. Une grande partie des enfants touchés auront la chance de profiter d’une résolution spontanée mais pour les autres, un traitement plus invasif se dessine à base de sondage ou d’intubation. L’objectif d’une prise en charge ostéopathique est de résoudre le plus rapidement possible ce désagrément de début de vie afin d’éviter l’utilisation d’antibiotiques et surtout les interventions plus traumatisantes. Peu de recherches ont été réalisées sur le sujet, mais nous avons pu tout de même nous faire une idée de ce que l’ostéopathie peut apporter à ces enfants. En effet, toutes les études (scientifiques et mémoires) tendent à montrer un effet bénéfique avec de bonnes chances de résolution complète et majoritairement lorsque la prise en charge est globale et pas seulement crânienne. Une dysfonction ostéopathique précise n’a pas été mise en avant expliquant l’obstruction, bien que certaines reviennent plus fréquemment. Il faudra donc, pour se donner toutes les chances de soulager les yeux de ces nourrissons, effectuer une prise en charge ostéopathique globale adaptée à chaque patient en fonction de ce qui est retrouvé lors des tests. Une nouvelle étude serait nécessaire pour conforter nos observations et, je l’espère, permettre une meilleure communication auprès des pédiatres et des ophtalmologistes afin d’éviter, dans la mesure du possible, des prises en charges invasives. |